Pour l'atelier de Leiloona
Photo : Fred Hedin
Seule - toute seule dans le café
De mon village déserté
La pendule s'est arrêtée de tourner
Les fleurs du papiers se sont fanées
Ils sont partis pour "la ville"
S'entasser anonymes
Les vieux qui refaisaient le monde
S'endorment devant l'écran de la télé
Après avoir gobé la fausse réalité
Après avoir gobé la fausse réalité
Plus de belotes sur le formica
Le cassis moisi dans sa bouteille
Plus de blagues salaces
Plus de chahut
Plus de chahut
Plus de rire
Plus de vie
Plus de vie
Seule - toute seule dans le café
De mon village déserté
Joliment désuet ce bar, j'ai suivi ton lien et lu l'histoire et ton texte nostalgique, me donne envie d'aller boire un canon dans ce bistrot !
RépondreSupprimerBises Josette
Ton poème est très joli, beaucoup d'harmonie, de douceur, mais la tristesse domine.
RépondreSupprimerUn texte plein de nostalgie. Bravo !
Tous ces petits commerces qui constituaient l'âme du village s'éteignent peu à peu, la campagne se meurt
RépondreSupprimerAmicalement
Claude
Réécriture à ta façon d'une célèbre chanson qui déplorait l'exode rural.
RépondreSupprimerBonjour Josette. C'est triste un café abandonné. Parfois ils rouvrent, avec de nouvelles activités : dépôt de pain ou épicerie... Bonne journée et bisous
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