Louis M. Eilshemius, Le Hollandais Volant, 1908, huile sur bois, 58 x 63 cm, Whitney Museum of American Art, New York
Nuées filles de l'Océan
Le 30 Avril nous fêterons Betlaine
Et la porte du temps va s'entrouvrir
Sortis des gouffres
en conquête d'éternité
- Évaporation
Des traits de lumière éclabousseront les Ténèbres
Sur les flots les bateaux disparus sillonneront les mers
Navires fantomatiques sortant des nébulosités
Cette matière confuse propice à la métamorphose
"J'aime les nuages... qui passent ... là bas ... là bas... les merveilleux nuages..."*
* Baudelaire - L’Étranger dans le spleen de Paris
LC de la Cachette texte
Le 30 Avril nous fêterons Betlaine
Et la porte du temps va s'entrouvrir
Sortis des gouffres
en conquête d'éternité
- Évaporation
Des traits de lumière éclabousseront les Ténèbres
Sur les flots les bateaux disparus sillonneront les mers
Navires fantomatiques sortant des nébulosités
Cette matière confuse propice à la métamorphose
"J'aime les nuages... qui passent ... là bas ... là bas... les merveilleux nuages..."*
* Baudelaire - L’Étranger dans le spleen de Paris
LC de la Cachette texte
Grâce à toi j'ai découvert Beltaine, puisse la fête être une vraie fête printanière !
RépondreSupprimerTempêtes et naufrages s'envolent de tes mots!
RépondreSupprimer***
Tempête
Jules Breton
L’orage s’ammoncèle et pèse sur la dune
Dont le flanc sablonneux se dresse comme un mur.
Par instants, le soleil y darde un faisceau dur
De rayons plus blafards qu’un blême éclat de lune.
Les éclairs redoublés tonnent dans l’ombre brune.
Le pêcheur lutte et cherche en vain un abri sûr.
Bondissant en fureur par l’océan obscur,
L’âpre rafale hurle et harcèle la hune.
Les femmes, sur le port, dans le tourbillon noir,
Gémissent, implorant une lueur d’espoir…
Et la tempête tord le haillon qui les couvre.
Tout s’effondre, chaos, gouffre torrentiel !
Sur le croulant déluge, alors, voici que s’ouvre
En sa courbe irisée un splendide arc-en-ciel.
Jules Breton
Ils subissent l'orage, l'effroi, la tempête, Beltaine dis-tu ouvre la porte du temps, bientôt...
RépondreSupprimerBisous JOsette