vendredi 12 avril 2019

Herbier de poésies page 139


Louis M. Eilshemius, Le Hollandais Volant, 1908, huile sur bois, 58 x 63 cm, Whitney Museum of American Art, New York

Nuées filles de l'Océan
Le 30 Avril nous fêterons Betlaine
Et la porte du temps va s'entrouvrir

Sortis des gouffres
en conquête d'éternité
- Évaporation

Des traits de lumière éclabousseront les Ténèbres
Sur les flots les bateaux disparus sillonneront les mers
Navires fantomatiques sortant des nébulosités
Cette matière confuse propice à la métamorphose 


"J'aime les nuages... qui passent ... là bas ... là bas... les merveilleux nuages..."*


* Baudelaire - L’Étranger dans le spleen de Paris



LC de la Cachette  texte


3 commentaires:

  1. Grâce à toi j'ai découvert Beltaine, puisse la fête être une vraie fête printanière !

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  2. Tempêtes et naufrages s'envolent de tes mots!
    ***

    Tempête
    Jules Breton

    L’orage s’ammoncèle et pèse sur la dune
    Dont le flanc sablonneux se dresse comme un mur.
    Par instants, le soleil y darde un faisceau dur
    De rayons plus blafards qu’un blême éclat de lune.

    Les éclairs redoublés tonnent dans l’ombre brune.
    Le pêcheur lutte et cherche en vain un abri sûr.
    Bondissant en fureur par l’océan obscur,
    L’âpre rafale hurle et harcèle la hune.

    Les femmes, sur le port, dans le tourbillon noir,
    Gémissent, implorant une lueur d’espoir…
    Et la tempête tord le haillon qui les couvre.

    Tout s’effondre, chaos, gouffre torrentiel !
    Sur le croulant déluge, alors, voici que s’ouvre
    En sa courbe irisée un splendide arc-en-ciel.

    Jules Breton

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  3. Ils subissent l'orage, l'effroi, la tempête, Beltaine dis-tu ouvre la porte du temps, bientôt...
    Bisous JOsette

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