vendredi 2 février 2018

Herbiers de poésie page 98

James Abbott McNeill Whistler, Nocturne en noir et or, La fusée retombante, 1875,huile sur bois, 60 x 46 cm, Detroit Institute of Arts, Detroit


D'un vacarme assourdissant
Un monstre surgit gueule béante
Crachant sa langue de feu
Dans le ciel crépusculaire

Les étoiles pleurent des étincelles


Mannequins tétanisées 
Des ombres passives à l'écart de la ville
Restent sur la rive
Devant l'artificielle
Perturbation de l'ordre régulier de la nature 

Un rendez-vous avec l'au-delà




4 commentaires:

  1. Un rendez-vous chargé d'intensité et d'éclats d'étoile..

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  2. Un beau poème, comme un rappel à l'ordre.
    Devant l'artificiel il est difficile de voir l'essentiel

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  3. Ta page est magnifique, Josette, j'ai beaucoup aimé ce défi.
    Bises et douce soirée.

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  4. je n'avais pas vu le monstre mais les aléas de notre monde il y a de tout à voir dans cette peinture et ta manière me plait aussi...
    Pelleter la neige c'est dur et astreignant mais ici un peu de neige c'est si rare et elle ne tient généralement pas alors on aimerait un peu de sa magie...
    Bises Josette, amitié

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