Minuit
sonne
Un an de plus…un an de moins
Entre les deux la frontière de l’an
nouveau
Cet instant fugitif où on croit à l’espoir…
Dans le tintamarre précédant l’inconnu
Laissons le vent chasser les nuages
Pour trouver le bleu du ciel
Minuit
sonne
Un an de plus…un an de moins
Entre les deux la frontière de l’an
nouveau
Cet instant fugitif où on croit à l’espoir…
Dans le tintamarre précédant l’inconnu
Laissons le vent chasser les nuages
Pour trouver le bleu du ciel
Edvard Munch (musée d'Orsay 2022)
Ils dansent
c'est la vie
Pour la Dame
Blanche
La pudeur la
peur l'inconnu
C'était
l'attente
Ils dansent
c'est la vie
Pour la Dame
Rouge
La
désillusion la violence
C'était le
sang
Ils dansent
c'est la vie
Pour la Dame
Noire
La tristesse
le deuil la misère
C'était la
guerre
Elle danse
la valse de l'oubli
La danse
macabre de sa vie
En robe
blanche rouge et noire
Elle a dansé
sans même penser
C'était hier
c'est aujourd'hui
La mort
vient l'inviter
La vie est
finie
LC de la Cachette - texte - photo
Égarements
A quoi penses-tu mon ange devant cet amalgame de
mots ?
Te rappelle-t-il le labyrinthe d’une semaine passée…
Tu étais perplexe devant ces hommes qui se saluaient
cherchant la porte de sortie, ça se voyait à ton visage.
Ce jeu d’écriture t’invite à sortir enfin de ta coquille,
Alors tu en profites pour gribouiller des lignes que tu
ratures et recommences,
qui se mêlent et s’entrelacent, de celles que la main
trace dans l’inconscience d’une rêverie…
Une vie semblable chaque jour
Et le soir quand se lève la brise estivale
Il ne restera en mémoire
Que le frisson d’une rose qui s’effeuille.
LC de la Cachette - texte - photo
Le ciel au couchant
Deux arbres aux
branches mêlées
Inséparables
Illusion de calme.
Un danger insoupçonné s’incruste dans le chêne,
le parasite exécute son œuvre mortifère,
lentement,
surement,
inéluctablement.
Invisible, au fil du temps il détruit cette vie.
Le survivant, amputé de sa moitié sans un regard pour l’horizon
ressent le manque effroyable d’un insoutenable inachèvement.