photo Joseph Eid pour AFP et sur RTL "Il y a des
hommes, des rêves, et des objets plus forts que la guerre, et Mohammed
Mahiedine Anis, sa collection de voitures anciennes, sa pipe et son
phonographe, en font partie", écrit Joseph Eid, photographe à Beyrouth, en
reportage en Syrie. Détail Une vidéo ici : <iframe
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Cela ne cessera donc jamais
Les hommes ont encore fait trembler la terre
Ce territoire doit être maudit
Je cultivais des vignes
Sur les pentes des montagnes
Des agrumes dans la plaine fertile
Cette terre était un jardin
Un avant goût du paradis
Depuis des siècles et des siècles
Les peuples se sont révoltés
Tout va de mal en pire
Tout va de mal en pire
Depuis les années soixante-dix
Quand la libanisation a commencé
Et je n'arrive pas à en imaginer la fin
De ma chambre que me reste t-il
Quelques loques, ma pipe
Et la voix d'Enrico Caruso
Qui grésille en 78 tours
Sur mon phonographe
LC de la Cachette texte