Le ciel au couchant
Deux arbres aux
branches mêlées
Inséparables
Illusion de calme.
Un danger insoupçonné s’incruste dans le chêne,
le parasite exécute son œuvre mortifère,
lentement,
surement,
inéluctablement.
Invisible, au fil du temps il détruit cette vie.
Le survivant, amputé de sa moitié sans un regard pour l’horizon
ressent le manque effroyable d’un insoutenable inachèvement.
LC de la Cachette - texte
C'est si bon d'être deux et de pouvoir s'épauler... tant de choses derrière tes mots !
RépondreSupprimerComme c'est triste quand on ne peut plus s'appuyer sur quelqu'un d'autre...ces deux arbres en effet ont l'air d'être unis par un lien indéfectible et de ne pas penser à demain, ils font bien. Bises
RépondreSupprimerIl est beau ton ciel ma Josette. Il va falloir penser à se mettre à l'ombre, cela commence à chauffer même d'ans l'ouest. Vivement le retour dans mon île.
RépondreSupprimerBises et bon mardi - Zaza
On ne peut retenir la vie, juste savourer chaque instant intensément pour en garder le meilleur.
RépondreSupprimerMerci d'être venue.
Une image simple, belle et forte !
RépondreSupprimerLes mots sont un outil de délivrance de toute la peine, de tout le manque qu'il faut apprivoiser.
Ils sont précieux.
Je t'embrasse !
C'est bien d'être deux
RépondreSupprimerDeux, comme les "deux pigeons"de la Fontaine, qui "s'aimaient d'amour tendre".
RépondreSupprimerTrès émouvant.
Quant au deuxième texte, très beau aussi, il me fait penser à "l'Horloge" de Baudelaire.