lundi 6 juin 2022

Herbier de poésies page 200

 



 

Le ciel au couchant

Deux arbres aux branches mêlées

Inséparables

 

Illusion de calme.


Un danger insoupçonné s’incruste dans le chêne, 

le parasite exécute son œuvre mortifère, 

lentement, 

surement, 

inéluctablement. 

Invisible, au fil du temps il détruit cette vie.

Le survivant, amputé de sa moitié sans un regard pour l’horizon ressent le manque effroyable d’un insoutenable inachèvement.




LC de la Cachette - texte 

7 commentaires:

  1. C'est si bon d'être deux et de pouvoir s'épauler... tant de choses derrière tes mots !

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  2. Comme c'est triste quand on ne peut plus s'appuyer sur quelqu'un d'autre...ces deux arbres en effet ont l'air d'être unis par un lien indéfectible et de ne pas penser à demain, ils font bien. Bises

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  3. Il est beau ton ciel ma Josette. Il va falloir penser à se mettre à l'ombre, cela commence à chauffer même d'ans l'ouest. Vivement le retour dans mon île.
    Bises et bon mardi - Zaza

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  4. On ne peut retenir la vie, juste savourer chaque instant intensément pour en garder le meilleur.
    Merci d'être venue.

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  5. Une image simple, belle et forte !
    Les mots sont un outil de délivrance de toute la peine, de tout le manque qu'il faut apprivoiser.
    Ils sont précieux.
    Je t'embrasse !

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  6. C'est bien d'être deux

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  7. Deux, comme les "deux pigeons"de la Fontaine, qui "s'aimaient d'amour tendre".
    Très émouvant.
    Quant au deuxième texte, très beau aussi, il me fait penser à "l'Horloge" de Baudelaire.

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